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La CCI de Brest gère le port de l'Aber-Wrac'h, en cliquant
sur l'image vous pourrez découvrir le site "http://www.port-aberwrach.com"
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Un jardin aquatique qui recèle quelques trésors enfouis. Voilà pourquoi l'organisme d'État, avec le soutien logistique et humain de l'Adramar (2), est en mission sur place depuis le 10 septembre. Une dizaine d'archéologues, professionnels ou amateurs, sillonnent l'aber à bord d'Hermine-Bretagne, un navire de recherche spécialement équipé pour ce genre d'expéditions.
« Il s'agit d'une campagne d'expertise, précise Michel L'Hour. Nous voulons protéger et valoriser nos découvertes, qui représentent un véritable intérêt culturel. » Et qui nécessitent une fouille minutieuse, afin de déterminer l'étendue et la valeur exactes de ce patrimoine sous-marin menacé par la dégradation et l'oubli.
Lors des deux premières semaines de mission, les recherches ont essentiellement porté sur l'épave « Aber-Wrac'h 2 ». Découverte en 1990, elle repose par 25 m de fond. Les premières données recueillies incitent à dater son naufrage entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle. Malheureusement, quelques fouilles clandestines ont déjà été effectuées sur le site, perturbant le travail des archéologues.
L'épave « Aber-Wrac'h 1 », en revanche, n'en finit pas de dévoiler ses secrets. Découverte en 1985, par dix mètres de fond, non loin de la tourelle de Breach Ver, la carcasse a déjà fourni de nombreuses informations lors de la fouille de 1987. « C'est tout simplement l'un des plus importants sites archéologiques sous-marins d'Europe de l'Ouest, fait valoir Olivia Hulot, de l'Adramar. L'étude du mobilier a permis de remonter jusqu'au XVe siècle. C'est la seule épave médiévale du littoral atlantique français. » Rien que ça...
Un patrimoine à renflouer
Chaque morceau de coque, chaque objet, et même les sédiments situés à proximité des lieux sont analysés. Enfin, autant que possible. « Il nous faudrait plusieurs années pour aller au bout de nos recherches. Mais nous n'avons que quelques semaines », déplore Olivia Hulot. Juste le temps d'aller à l'essentiel.
Cette mission fait néanmoins partie d'un projet plus vaste. Baptisé « Atlas archéologique des biens culturels maritimes de l'Arc atlantique », il a pour but de recenser l'ensemble des épaves présentes sur la zone, et ainsi dresser une immense base de données à partir des découvertes signalées par des plongeurs locaux.
Déjà soutenu financièrement par l'État, la région et les départements d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, le programme cherche à convaincre d'autres collectivités. « Notre présence ici est un message fort adressé aux responsables politiques finistériens, lance Michel L'Hour. C'est un département dont les vestiges sous-marins s'avèrent particulièrement intéressants. » Un supplément de moyens qui ne serait pas de trop pour renflouer ces bouts de mémoire qui peuplent le fond des mers.
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