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La CCI de Brest gère le port de l'Aber-Wrac'h, en cliquant
sur l'image vous pourrez découvrir le site "http://www.port-aberwrach.com"
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Les origines
À l'époque de Galilée, vers 1635,
les ingénieurs et fontainiers de Florence sont chargés
de construire de gigantesques installations hydrauliques dans les
jardins des palais. Ils installent des pompes aspirantes mais découvrent
avec stupéfaction qu'elles sont incapables d'élever
l'eau de plus de 18 brasses, soit une dizaine de mètres. Galilée
est sollicité mais il meurt en 1642 sans avoir eu le temps
de résoudre ce problème : pourquoi ne peut-on pas aspirer
l'eau au-delà d'une certaine hauteur ? On retrouva plus tard,
dans ses notes, qu'il avait songé que l'air devait avoir un
poids mais il n'en avait tiré aucune conclusion. L'idée
que le liquide n'est pas aspiré par la pompe mais refoulé
vers elle par l'effet d'une pression extérieure était
en totale contradiction avec les dogmes admis à cette époque,
qui voulaient que l'eau s'élève dans les tubes parce
que la nature a horreur du vide.
L'arrivée du mercure
Torricelli succède à Galilée comme
physicien à la cour du Duc de Toscane. Reprenant les notes
de son prédécesseur, il fait des expériences
pour prouver que la pression atmosphérique est responsable
de la montée de l'eau dans un espace vide. Pour éviter
d'utiliser des colonnes d'eau d'une dizaine de mètres de hauteur,
il a l'idée de faire des essais avec du mercure (hydrargyre,
vif-argent…) qui est 13,6 fois plus dense. Il en remplit un
long tube de verre, le bouche avec le doigt et le retourne sur un
bassin rempli, lui aussi, de mercure. Il observe que le tube ne se
vide que partiellement dans le bassin et qu'il y reste toujours une
colonne de mercure d'environ 76 cm de hauteur, quel que soit l'enfoncement
du tube dans le bassin. Il en déduit que la pression de l'air
sur la surface du bassin contrebalance le poids de la colonne de mercure
et que c'est elle qui permet de faire monter l'eau dans les pompes
d'une hauteur d'environ 10 m, mais pas davantage. C'est ainsi que
Torricelli invente le baromètre en 1643. Il remarque également
que la hauteur du mercure dans le tube varie au cours du temps (celui
qui s'écoule) et qu'une baisse précède généralement
une période de mauvais temps (pluie).
Le réservoir ouvert n'est cependant pas très pratique si l'on veut transporter l'instrument. Diverses solutions sont imaginées, on réalise par exemple des réservoirs en cuir poreux fixés au tube et contenant une petite quantité de mercure. Sir Robert Boyle imagine de replier le tube barométrique vers le haut, ce qui donne le « tube siphon » encore utilisé aujourd'hui.
Le physicien français René Descartes (1596-1650) améliore le système de Torricelli en ajoutant une graduation en papier. Il est le premier à émettre l'idée que la pression atmosphérique doit diminuer avec l'altitude.
Torricelli inventant le baromètre à mercure, gravure figurant dans les livres de Camille Flammarion (1923)
Baromètre à cuvette
Le baromètre à cuvette est directement déduit
du tube de Torricelli. Sans dispositif approprié, la lecture
précise de la hauteur de la colonne de mercure n'est pas très
facile. On a donc disposé au-dessus de la cuvette une vis à
deux bouts pointus, l'inférieur venant juste tangenter la surface
libre du métal dans la cuvette. À l'aide d'un cathétomètre,
on vient mesurer la différence de hauteur entre la pointe supérieure
de la vis et la surface libre dans le tube. La longueur de la vis,
mesurée une fois pour toutes, est ajoutée à l'indication
du cathétomètre et l'on obtient ainsi la hauteur de
la colonne de mercure.
Blaise Pascal et la pression atmosphérique
La pression atmosphérique contraint le mercure
à monter dans le tube sur une colonne d'environ 76 cm de hauteur
mais elle n'est pas suffisante pour combler le vide qui se forme dans
la partie supérieure.
Dans les années 1640, l'une des questions les plus discutées parmi les savants est : l'air a-t-il un poids ?
Blaise Pascal, homme de science précoce mais aussi excellent expérimentateur, vient d'inventer à 22 ans une machine à calculer. Il refait l'expérience de Torricelli et pense, comme Descartes, que si l'air a un poids, alors le mercure doit monter moins haut dans le tube si l'on fait l'expérience en altitude. C'est bien ce qu'il vérifie, mais avec une précision trop faible, au sommet de la Tour Saint-Jacques à Paris (52 m). Grâce à son beau-frère qui habite au pied du puy de Dôme, le 19 septembre 1648, il refait l'expérience à diverses altitudes et constate qu'en effet, la hauteur du mercure diminue bien au fur et à mesure que l'on s'élève.
Le mot « baromètre » apparaît quelques années plus tard, créé par le physicien et chimiste irlandais Robert Boyle (barometer, 1665-1666). Il est formé sur le grec baros (poids, pesanteur). Mais il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour que les constructeurs d'instruments, les opticiens, les horlogers, commencent à produire des baromètres, à des fins scientifiques d'abord, puis à des fins domestiques. À partir de 1870 les graduations s'accompagnent d'indications météorologiques (« beau temps », « variable »…). La dénomination « baromètre » ne s'impose en France qu'après la publication en 1676 de l'Essai sur la nature de l'air par Edme Mariotte.
Plus tard, on donnera le nom de pascal (sans majuscule) à l'unité internationale de pression, qui vaut un newton par mètre carré.
Le hasard peut amener à une découverte. En 1675, l'abbé Picard, transportant de nuit un baromètre à mercure, fait une curieuse découverte. À chaque mouvement brusque du métal, une lueur bleuâtre illumine le tube. Ce phénomène est étudié entre autres par un élève de Robert Boyle, Francis Hauksbee. Naturellement, aucune explication satisfaisante n'est trouvée à l'époque mais c'est ainsi que débutent les premières recherches sur les décharges électriques dans les gaz raréfiés… On sait maintenant que le frottement du mercure sur le verre est la cause de cette luminescence.
Le baromètre à mercure [modifier]
Le tube de Torricelli, baptisé par la suite baromètre,
est un tube en U lié à une graduation de référence
permettant de mesurer la différence de niveau entre les deux
surfaces libres du mercure.
Le baromètre à mercure présente de nombreux inconvénients :
le tube de verre est encombrant et fragile ;
le mercure est un métal cher et toxique (de nos jours il est
interdit, à juste titre, pour de nombreuses applications comme
les thermomètres médicaux) ;
la très forte tension superficielle du mercure rend sa surface
libre convexe et fait que dans les tubes étroits, le niveau
du mercure s'établit un peu au-dessous de sa valeur théorique
; il faut donc non seulement faire une visée tangentielle mais
aussi corriger la valeur obtenue en fonction du diamètre du
tube ;
une autre correction doit être pratiquée en fonction
de la température, pour compenser la dilatation du métal
et donc la variation de densité qui l'accompagne, c'est pourquoi
tout bon baromètre est associé à un thermomètre
et aux tables de correction adéquates.
Bien que l'origine en soit controversée, on attribue au physicien
hollandais Christian Huygens un important perfectionnement du tube
de Torricelli, en 1672. Un tube en U contient du mercure comme précédemment
et une zone de vide du côté fermé, mais la branche
ouverte contient un liquide non volatil de plus faible densité
dont le niveau dépend de celui du mercure. Descartes avait
déjà réalisé des appareils de cette sorte.
En choisissant convenablement les sections des tubes, on peut ainsi
obtenir une amplification de l'ordre de 10, ce qui rend la lecture
beaucoup plus facile et précise. Cette technique permet en
outre d'éviter l'oxydation lente du mercure par l'oxygène
de l'air.
Le premier baromètre à cadran a été construit en 1663 par l'astronome anglais Robert Hooke. Un flotteur reposant sur le mercure suit les variations du niveau et actionne une aiguille qui indique la pression sur un cadran. La lecture est plus facile et plus précise qu'avec le baromètre de Torricelli mais, selon Privat-Deschanel et Focillon, « le baromètre à cadran est toujours un appareil assez grossier, quel que soit le luxe de sa présentation ».
Dans les baromètres à siphon construits sur le modèle imaginé par Louis Joseph Gay-Lussac, la branche courte a la même section que la branche longue, dont elle est séparée par un tube très fin destiné à empêcher l'air de pénétrer dans la chambre à vide. L'ouverture O laisse passer l'air mais elle est suffisamment petite pour empêcher le mercure de sortir facilement. Bunten y a ajouté un réservoir de garde CD destiné à piéger les bulles d'air qui pourraient, par accident, franchir le siphon.
Le français Jean Fortin (1750-1831) réalisa
un baromètre à mercure transportable qui porte son nom.
Afin de diminuer le volume du mercure dans la cuvette inférieure
et de faciliter la lecture, Fortin imagina, en collaboration avec
le mécanicien Ernst, un système de vis et de membrane
de cuir permettant d'amener la surface libre au niveau d'un repère
de hauteur fixe par rapport au tube. Un curseur lié à
celui-ci permet la mesure directe de la hauteur de la colonne barométrique.
On notera la conception du trépied, dont les branches repliées
constituent des protections pour le tube de verre.
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